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L’art japonais de la grimace ou Hengao

Posted by decouvertes63 on octobre 17th, 2013

On pourrait traduire le mot Hengao (ou 変顔/へんがお pour les amateurs) par l’expression drôle de visage, visage étrange ou le mot grimace, tout bêtement.

Le Hengao consiste à faire toutes les grimaces possibles et imaginables. Ce petit jeu a été popularisé par le comédien Wakki.

Tout est parti des sollicitations qu’il recevait via Twitter auxquelles il décida de répondre par le biais d’images hengao dont certaines revêtaient un caractère particulièrement absurde.

Il s’est alors rendu compte qu’il était assis sur une mine d’or. L’idée lui vint qu’il pourrait utiliser ces images pour en faire un bouquin qu’il pourrait vendre… Mais il ne voulait pas gagner de l’argent de cette manière.

En continuant sa réflexion, il se dit alors qu’il pourrait partager ce projet avec d’autres internautes !

Et donc il fonda ce qui allait devenir une véritable communauté Hengao.

Quelques exemples du phénomène Hengao :

via le site tofugu

BuMVZ

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Ascenseur-vélo….

Posted by decouvertes63 on octobre 15th, 2013

Ethan Schlussler, jeune américain de SandPoint, Idaho, s’est construit un ascenseur pour le moins original afin d’atteindre la cabane qu’il s’est construit et perchée sur un arbre à une hauteur de 9 m.

Comme il en avait plus qu’assez de grimper à l’échelle chaque fois qu’il voulait rejoindre sa cabane, il a eu l’idée d’utiliser l’énergie développée par le pédalage, non pas à l’horizontal comme avec toute bicyclette qui se respecte, mais à la verticale !

Comme sa cabane restait inachevée faute de motivation, gageons que cela lui redonnera du courage pour la terminer ! D’autant plus qu’il espère y vivre (tout au moins y dormir…)

Voir la vidéo

Ils sont fous ces…

Posted by decouvertes63 on octobre 14th, 2013

Les japonais sont des gens surprenants… Délurés quand on les pense très conventionnels, conventionnels quand on les pense étranges… Oui vraiment. Mais c’est plutôt pas mal qu’ils aient gardés ce petit quelque chose qui nous semble si étranger, comme quoi la mondialisation n’a pas encore totalement achevée son travail de nivellement des cultures et des traditions !!

Je suppose qu’il y a aurait beaucoup à dire d’un point de vue psychologique sur ce peuple et ses coutumes… Mais ce serait certainement très subjectif puisque le regard serait porté par un autre peuple dont on pourrait aussi questionner les habitudes…

Mais ça n’est pas le propos et on s’en gardera bien !!

Comme on peut le voir sur ce panel de photos, ils ont une approche plutôt humoristiques sur des sujets qui nous sembleraient (mais oui, encore), très osés.

Comme quoi, les goûts et les couleurs…

via japanisweird

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« La mystérieuse île surgie des flots »

Posted by decouvertes63 on octobre 11th, 2013

J’adore ce genre de titre accrocheur digne d’un magazine Pulp !!!!

Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne, et en fervent admirateur de Lovecraft que je suis depuis ma prime adolescence, l’annonce d’une île (au nom tout de même fortement exotique de « Zalzalah Koh ») mystérieusement surgie du fond de l’océan m’a procuré d’étranges frissons…

Certes, certes, elle n’est pas remontée du fond des abysses, au large de Ponape, et sur son sommet, nul monument à l’allure extraterrestre et doté d’angles aux formes étranges.

De plus, ça ne s’avère n’être qu’un monticule de boue d’une vingtaine de mètres qui a émergé en mer d’Arabie mais…

Mais, tout de même, le phénomène s’est révélé propice à réveiller l’espace d’un instant (non pas le Grand Cthulhu, lui-même !!) mais ’intérêt de l’adepte livresque du mythe des Grands Anciens que je fus.

On ne va pas bouder son plaisir !!

Video

(J’adore le plan du début qui nous montre l’île filmée au raz des flots : j’ai bien plissé les yeux pour voir si je ne distinguais pas les ruines de la fabuleuse cité de R’lyeh mais pas de bol, j’ai rien vu (trop loin peut-être…)

Dans le même genre, autre titre :

« Mais quelle est cette étrange planète qui flotte seule dans l’espace ? »

Peut-être Yuggoth, Messieurs les journalistes, qui sait…

Etes-vous un « Maker » ???

Posted by decouvertes63 on octobre 10th, 2013

Qu’est-ce-qui se cache derrière le mot Maker ??

On peut définir un Maker comme une sorte de « bricoleur du dimanche » des temps modernes. Leur passion pour les nouvelles technologies, l’art, le design ou le bricolage les poussent, grâce aux avancées technologiques, à explorer de nouveaux territoires délaissés car non « économiquement rentables » ou tout simplement par un manque d’imagination sclérosée par des années d’option de rentabilité économique.

Les Makers construisent un univers alternatif dans lequel ils partagent leur centre d’intérêt à travers des communautés en ligne, rêvant de produits « fait maison » mais pourtant bien souvent basés sur de solides bases technologiques.

C’est, en quelque sorte, de l’Open Source version matériel.

La représentation du phénomène la plus évidente en est la profusion d’imprimantes 3D bricolées dans les garages de passionnés (voir la RepRap et ses plans).

Ou encore le matériel électroniques développé par Arduino qui permet de réaliser (presque !) tout et de repousser les limites de l’informatique.

Mais ça n’est pas que cela : recettes de cuisine révolutionnaires, tournevis sonique du Dr Who, robots, vêtements bardés d’électronique, objets d’arts numériques, tout est passé au crible de ces créateurs/concepteurs.

Les concepts de base de la démarche restant : – Pas de limite dans l’imagination. – Distribution et partage.

Même si, (mais il faut bien vivre !), certains passionnés se sont mués en redoutables businessmen au point de devenir des parias pour le reste de la communauté des Makers !!

Liens :
Site du MakerFaire Rome

Galerie de Projets

Magazine des Makers

Projet étonnant réalisé au moyen d’une imprimante 3D

Elmer de Gruijl

Posted by decouvertes63 on octobre 9th, 2013

Elmer de Gruijl, jeune artiste doué, nous renvoie, à travers sa peinture, quelques vérités sur nous-mêmes et le monde que nous avons créé (et qui, à son tour, nous modèle). Etres flasques perdus dans leurs obsessions, couples ternes, figés, englués dans une vie et un décor froid et conventionnel : les scènes de Grujil nous donnent à penser qu’ils ne sont pas les acteurs, mais plutôt les victimes de leur petite vie, faite de petites habitudes, auquel ils ne peuvent échapper. On les regarde comme on observerait les cafards. La froide naïveté de sa peinture nous révèle une vérité glaçante : que sommes-nous dans ce tourbillon qu’est notre quotidien, anonyme perdu au milieu d’anonymes, tournant sans cesse en rond au sein de la ville grise et froide, nous cognant la tête après des murs que nous avons-nous-mêmes érigés, prisonniers de petites certitudes, de croyances, indifférents ou carrément hostile à l’autre. L’atmosphère est étouffante. Pour l’artiste, cet être (nous) qui se croit moteur de sa vie, de la société, n’est jamais qu’un être isolé, qui n’écoute pas, ne regarde pas, incapable à jamais de briser le mur qui le sépare de l’autre, de la vie.