Pas mal comme skateboard (quoiqu’un peu encombrant). Le mode de propulsion est original.
L’idée aussi (un peu fumeuse, certes, mais ça marche).
Voici donc comment transformer une plaque de bois toute simple en véhicule sur coussin d’air.
Bon, côté équilibre c’est pas trop ça, mais c’est marrant.
Un truc fascinant que le labyrinthe. Presqu’ aussi vieux que l’humanité, comme les cercles de pierres, les menhirs, les mégalithes (d’ailleurs, on les conjugue souvent ensemble).
Magiques, initiatiques : on les a cuisinés à toutes les sauces à travers les temps. Les 2 figures qui le composent en se conjuguant, la spirale et le cercle, n’ont-elle pas un effet particulier sur notre esprit ?
Et si le succès du labyrinthe était dû, justement, à l’étrange similitude qui le relie au fonctionnement de notre cerveau ? En effet, emprunté le chemin tortueux du labyrinthe, n’est-ce-pas emprunté les étranges corridors et cul-de-sac qui composent l’esprit humain ? Une projection du fonctionnement de notre esprit, en somme.
A la fois construit pour égarer, pour se trouver, pour cacher, voire pour se défendre.
Qui ne connait pas l’archétype de l’histoire du Labyrinthe, demeure et prison du Minotaure de Crète ?
Mais ça n’est pas que cela. En effet, bien des sociétés, des cultures (et des cultes) y ont vues un parcours initiatique censés nous mener à la compréhension suprême. Parcourir le labyrinthe, c’est se parcourir soi-même, trouver le chemin qui mène au plus profond de ce que nous sommes ou de Dieu, en fonction de ses croyances.
La langue anglaise fait un subtil distinguo entre 2 mots évoquant le sujet : le mot « labyrinth » et le mot « maze« . Le labyrinthe, c’est la voie, certes tortueuse et difficile mais direct vers la compréhension, l’illumination (ou, tout simplement, la sortie !). Maze, c’est le labyrinthe sous son aspect le plus sombre, ésotérique : le jeu de l’illusion de l’esprit, les chemins qui se ramifient pour se perdre en méandre, les culs-de-sac désespérants, les retours en arrière. L’un nous mène, certes après un long cheminement, vers la lumière. L’autre peut nous perdre à tout jamais dans les méandres de la folie.
Fut une époque où le labyrinthe faisait partie intégrante de notre culture , comme en témoigne leur présence, plus ou moins cachés, dans des églises (comme à Chartres).
A Chartres, justement : Prenez-vous à déambuler en suivant les méandres du labyrinthe. Effet de surprise garanti ! En effet, en cheminant, vous allez vous heurtez à des personnes qui, comme dans toutes les églises, ont les yeux levés vers le plafond et les vitraux. Après explications, vous pourrez vous rendre compte que peu d’entre elles ont fait attention à ce sur quoi il marchait ….
A voir : Site de l’ artiste-peintre, David Lefebvre, passionné d’art fantastique et adepte du labyrinthe
La société du Labyrinthe : Site de la société du Labyrinthe
Des labyrinthes en veux-tu, en voilà :
Bon, je ne peux pas dire que je sois un fana du Tuning Design de bagnoles, mais il faut reconnaître que certains gars ont de l’imagination…
En tout cas, ne soyons pas grincheux et acceptons l’idée que la création et l’esprit artistique peuvent se nicher dans toutes activités humaines.
Après tout, pourquoi laisser le monopole de l’appellation « artistique » aux disciplines reconnues ???
Sinon, le rock’n’roll lui-même n’aurait jamais été considéré comme de l’art…
Donc, voyons l’esprit « rock’n’roll » partout où il est présent !!
Les corps, humain et animal, sont à la base du travail artistique de Kezanti.
Effectivement, il y a quelque chose de la démarche d’un artiste de la renaissance fasciné par la dynamique des corps (mâtinée tout de même d’une approche mécaniste voire parfois très Steampunk !) dans sa façon d’appréhender le mouvement de l’être vivant.
Sa matière de prédilection se compose de vieux matériaux récupérés qui remontent, pour certains, à plusieurs décennies.
Pour trouver les divers éléments qui composeront ses œuvres, il hante les casses automobiles, et autres bazars à ferraille, essentiellement en France et en Belgique.
Vieux outils, pieds de tables, éclairages, bougies d’allumage : tout ce qui peut s’intégrer à ses créations est bon à prendre !
Pour les pièces particulières qu’il ne peut trouver en l’état, il n’hésite pas à fondre lui-même les pièces en utilisant la vieille technique de la « fonte à cire perdue ».
Adresse de sa galerie : Ezelstraat 90, 8000 Brugge
Kezanti à l’oeuvre dans son atelier :
Promenade nocturne de Kezanti avec le « Fier Arthades »
Shiva et Shanti
Dans l’esprit Steampunk à lire :
Sorte de Facteur Cheval version anglaise, Edward James s’est construit un petit monde dans un coin du Mexique connu sous le nom de Las Posas.
Durant près de 20 ans, il n’a cessé d’ériger, aidé de son ami Plutarco, d’étranges structures de béton aux allures de monuments et de palais.
Issu du sérail artistique et intellectuel, il quitta l’intelligentsia de Paris, Londres, New-York pour s’établir, roi solitaire en son royaume perdu, en plein cœur de la jungle mexicaine.
Sa famille possédait un manoir de 300 pièces en Angleterre, qu’il convertit en Collège à son départ pour le Mexique, et qui est aujourd’hui mondialement reconnu comme centre de restauration des arts.
Immensément riche, il se dégagea du carcan rigide de sa condition aristocratique pour aller construire son rêve fou au Mexique.
En parallèle de la construction de Las Pozas, il écrivit de la poésie toute sa vie.
Le site se visite, si ça vous dit : XILITLA
Un site remarquable, onirique à souhait.
Cliquez et laissez-vous porter dans un voyage fantastique à travers les mondes de Tin Man. Un site comme on aimerait en voir plus souvent sur le net. (Flash requis).
Pour info : une barre de navigation en éventail en haut à gauche vous permet d’avoir accès aux détails de l’animation en cours.
Attention : ne vous endormez pas !!!
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