Le Bicycle Art de Caro

lampe chaine velo 200x300 Le Bicycle Art de CaroCertains vont se dire que je suis obsédé par les vélos ces temps-ci… J’aime bien le vélo. C’est très sain, bon pour la santé, pour se ressourcer, se changer les idées, sortir de devant son écran (par exemple, hein !!!). Et, en plus, c’est une véritable mine d’or de la récup’.

En voici pour preuve le travail de l’artiste/bricoleuse Carolina Fontoura Alzaga (dite Caro pour les intimes). Comme il m’est arrivé de le souligner, l’artiste se révèle, certes à travers sa technique, mais surtout à travers le regard qu’il/elle porte sur les choses. On ne redira jamais assez que là où la plupart des gens ne voient que laideur, rebut et déchets, d’autres sont capables d’en faire émerger toute la beauté, transmutant non pas le plomb en or, mais le « pas grand-chose » en œuvre d’art. Des alchimistes, en somme ! [Ad]

La série Connect de Caro est assez sympa dans le genre, notamment ses impressionnants lustres et chandeliers réalisés au moyen de chaînes de vélo. Allez donc faire un tour sur le site de l’artiste (à défaut d’aller la voir à son atelier à Los Angeles !!!

Site de l’artiste Caro


0 Le Bicycle Art de Caro

Le Codex Seraphinianus

couverture codex 219x300 Le Codex SeraphinianusJ’avais oublié ce bouquin étrange jusqu’à qu’une réédition me tombe sous les yeux dans une librairie.

Je ne sais pas ce qui est le plus fascinant dans l’œuvre fantaisiste, fantastique, surréaliste de Luigi Serafini :

Son étrange écriture, digne du manuscrit de Voynich, créée par l’auteur ou bien la magie qui se dégage, à chaque page, de ses magnifiques dessins à la Jérôme Bosch dont on ne sait s’ils sont censés représenter on ne sait quelle vie extra-terrestre ou fantasmagorie hallucinée.

En tout cas, ce qui reste fabuleux, c’est que tout cela soit sorti de l’esprit d’un seul homme, un artiste. Aucune mystification ne se cache derrière (bien que quelques adeptes de l’extraordinaire y cherchent on ne sait quelle vérité cachée !!). Juste une expression artistique et esthétique.

Le Codex Seraphinianus, c’est tout de même près de 400 pages d’une œuvre totalement folle et géniale.

On a l’impression de tenir entre ses mains tantôt un atlas, tantôt une œuvre encyclopédique, tantôt un de ces fameux ouvrages hermétiques propres à échauffer l’esprit des adeptes de l’occulte (ça doit faire baver de jalousie Dan Brown et consorts).



Parfois, l’on se dit que ce pourrait être l’œuvre le carnet d’un ingénieur à la Leonard de Vinci (en un peu plus barré, tout de même !!).

On y voit déclinées, tour à tour, les représentations de ce qui pourrait passer pour des peuplades habitants une improbable planète, pour finir par ce que l’on pourrait qualifier de chapitre dédié à de curieuses recettes de cuisine, en passant par un traité vestimentaire ou d’architecture …

Au détour d’une page, apparait une silhouette qui pourrait  ressembler à l’artiste, montrant doctement de sa baguette ce qui ressemble fortement à une grosse pierre de Rosette

A titre personnel, je ne me lasse pas de parcourir ce livre : évasion garantie. J’y retrouve un peu de cet esprit qui m’habitait, étant jeune, à l’ouverture de beaux livres pleins de riches illustrations.

Assez curieusement (mais est-ce donc si curieux que cela ??), un véritable engouement, qui confine au fanatisme parfois, s’est développé autour de cette œuvre. Certains y ont découvert un mystérieux système numérique en base 21, d’autres s’échinent à traduire le code.

Pourtant, cet œuvre n’a rien de mystérieux. Ou alors, si, mais pas comme on pourrait le penser.

Elle est née du cerveau génial d’un artiste romain, Luigi serafini (en fait, chut, l’idée lui en aurait été suggérée par un mystérieux chat blanc rayé qui aurait guidé l’artiste télépathiquement dans la réalisation de son projet).

Depuis, divers éditions ont vu le jour, chaque fois intégrant de nouvelles planches.

De Serafini, on sait peu de choses, l’artiste n’étant pas adepte de la surexposition médiatique. On sait qu’il est romain, artiste de formation, architecte et designer. Son fameux codex a été édité pour la première fois en 1980. Actuellement, Il enseigne l’art graphique à l’école d’art Futurarium en Italie. Il semble, entre autres passions artistiques,  s’adonner à  la céramique et continue de participer à des expositions.

Pour en savoir plus :

Ils redonnent une nouvelle vie aux objets…

Il y a des gens qui achètent pleins de trucs (parfois assez chers d’ailleurs) qui n’en font rien et qui finissent par les balancer. En général, ces gens-là ont pas , s’ils ont un peu d’argent à dépenser, manque d’imagination, il faut bien le reconnaître.

Et puis il y en a d’autres, et c’est ceux-là qui nous intéressent, qui ne jettent rien, ramassent tout et sont capables de transformer les déchets pour leur redonner une seconde vie.

Et parfois, en faire des œuvres d’arts. En y réfléchissant, c’est très malin (outre que le fait que la démarche soit écologique) : la matière première ne leur coûte rien !

Voici quelques uns de ces personnages. Ils méritent qu’on s’attarde sur eux. C’est vrai, l’on a parfois affaire à de doux rêveurs. Mais pas tous, il y en a qui ont bien la tête sur les épaules et qui s’en servent.


>Henrique Oliveira, créateur

Grand utilisateur de bois recyclé, l’artiste Brésilien crée des installations organiques dont les excroissances et tentacules semblent surgir des murs et reprendre possession des constructions humaines. Il expose au Palais de Tokyo à Paris.

Henrique Oliveira Baitogogo 1 537x402 300x224 Ils redonnent une nouvelle vie aux objets...

 Keri Muller redonne vie aux livres pour, comme elle dit si joliment “ donner aux livres une seconde chance de raconter encore une histoire”.

Bilingual Keri Muller 1 261x300 Ils redonnent une nouvelle vie aux objets...

Kristal O’Mara fait dans la récup’ de vélo. Elle refait le décor de votre maison, (lampadaires et luminaires, objets de toutes sortes) avec les restes de vieux vélos.

recycled bike pendant 300x200 Ils redonnent une nouvelle vie aux objets...

J’aime tout particulièrement le travail conjoint du luthier Ezequiel Galasso et du skateboarder De Gennaro. Redonner vie à de vieux skateboards en les transformant en, tenez-vous bien, en guitare électrique. Ainsi donc est né la Skate Guitar.

skate guitar 300x225 Ils redonnent une nouvelle vie aux objets...

A voir aussi : Les horloges et objets décoratifs en matériel recyclé de Shannybeebo.

il 570xN.478452133 i9ws 300x300 Ils redonnent une nouvelle vie aux objets...BRC n’est pas le sigle d’une firme, enfin, pas vraiment. Ce serait plutôt à mi-chemin entre l’industrie et la galerie d’art.

En fait, ce sont les initiales du créateur Benjamin Rollins Caldwell.

Celui-ci se qualifie non pas d’inventeur, mais de ré-inventeur. A partir d’objets ayant DEJA eu une existence bien remplie, il s’ingénie à leur redonner vie. Sous d’autres formes.

Rien ne se perd, tout se recycle !!!

Spineless Side Table 300x159 Ils redonnent une nouvelle vie aux objets...



Une image (vaut-elle ?) 100000 mots…

infographie debileFB 150x150 Une image (vaut elle ?) 100000 mots... Je suis tombé sur une infographie qui en jette l’autre jour. Celle-ci déclinait (dans la langue de Shakespeare comme il se doit !) les 1000 et 1 manières d’essayer de gagner (eh eh ! Tout est dans le essayer) de l’argent via internet.

A ce sujet, il semblerait que quelques-uns y parviennent. Mais comme ils n’étayent jamais leur propos sur la MANIERE dont ils y arrivent, j’ai pour habitude de ne pas trop les prendre au sérieux. A moins que ce soit comme au tiercé : un turfiste ne révèle jamais ses sources et ses gains (et ses pertes…).

Donc, retour aux infographies : elles ont le vent en poupe. Tout bon marketeur (ou marketing-man/woman, je ne sais pas trop comment on dit)  vous apprendra que c’est le « top»  du moment. C’est en général un condensé de graphiques, résultats, avec 3 mots qui trainent autour.

infographietwisted1 155x300 Une image (vaut elle ?) 100000 mots...

Quel impact ? Sincèrement, mais peut-être suis-je vieux jeu (et ça n’engage que moi), j’y crois très modérément. Certes, ça vous remplit un post facilement et ça évite le travail besogneux d’écriture.

Et ça n’est pas forcément si difficile à mettre en place, des sites vous proposant quasiment et gratuitement de créer des infographies qui ont plutôt fière allure (vous mettez tout un tas de chiffres, vous agitez et hop !).

J’ai découvert aussi qu’une tendance assez consternante se dessiner consistant à rédiger des posts construits autour d’une infographie, issue elle-même d’un autre site. 3 lignes de texte vous présentant l’infographie machin, il n’y a pas à dire :  ça vous rempli une page….

Bref, ça tape et ça en jette. Couleurs flashy, grosses polices qui tuent (les yeux, surtout !) : Ça s’imprègne dans votre cerveau mais ne provoque, au final, qu’une envie très modérée d’entrer dans le détail du sujet.

Mais il paraît que c’est un must, alors si vous aussi vous voulez votre infographie,  quelques sites vous permettront de la réaliser en ligne (ci-joint 2 liens) :

http://infogr.am/
http://piktochart.com/

Il existe aussi la possibilité de créer des CV infographiques (certains sont de vrais bijoux du genre, est-ce efficace ? Mystère) :

http://vizualize.me/

 

Les petits frères de Google…

En jetant un coup d’œil sur les stats du site, un petit quelque chose (parmi le déluge d’infos abscons référencées), m’a frappé. Rien de très surprenant, c’est simplement un petit graphique tout coloré qui nous montre la prédominance des recherches effectuées sur Google :

activité par moteur de recherche 300x189 Les petits frères de Google...

Prédominance tout bonnement écrasante et toute puissante…

Au passage, vous noterez la présence d’un moteur de recherches portant le doux nom surprenant de Globososo. C’est, en fait, ce que l’on appelle joliment un « détourneur de navigateur » et dont l’activité principale est de faire pointer les redirections… vers lui-même (et de récolter, au passage, les habitudes de navigation des internautes pour en tirer matière à … Ben, business, probablement !). Ce n’est pas le seul me direz-vous… mais l’industrie de la collecte de données du web n’est guère partageuse…

Babylon a, lui aussi, la faculté d’intercepter les infos de l’utilisateur pour activer des publicités très ciblées. Il faut savoir qu’il a, comme Ask ci-dessous nommé, la fâcheuse tendance à être incrusté dans des logiciels et à s’installer à l’insu de notre plein gré. Les auteurs de logiciel étant rémunérés à chaque installation du produit réussie, l’histoire n’est pas prête de s’arrêter…

Ask Les petits frères de Google...Ask, quant à lui, ne date pas d’hier (plus précisément de 1996). Mais devant la popularité folle de Google, il n’a pu que s’incliner. Il s’est alors positionner sur les questions.

Son inconvénient principal est le même que celui d’un Babylon. A tel point que l’on peut poliment les qualifier de « malwares ». Ils ont donc en commun d’être de vrais chewing-gums dans le genre : une fois installé, difficile de s’en débarrasser.

Moteurs de recherches Alternatifs :

duckduckgo 150x122 Les petits frères de Google...Un petit air de Google vous ne trouvez pas ? (pas le logo, plutôt sympa, d’ailleurs, mais l’interface !), mais avec quelques subtiles différences. Je me suis mis à l’utiliser en complément de G….e (pas trop le citer, quand même !), la pensée unique, surtout en matière de recherche, n’étant pas une bonne chose, n’est-ce-pas ? Notons, au passage, de petites choses intéressantes (notamment l’option « Incognito » qui lui permet, au passage, de dézinguer le mode de fonctionnement de son collègue Homologue !).

 

bing 150x86 Les petits frères de Google...Bing !! C’est la tentative Microsoftienne pour empiéter et détrôner Google (il y a du boulot, encore !). L’intérêt, c’est qu’il s’est transformé en moteur « à suggestion » en cela qu’il vous offre, tout en vous fournissant les infos, différentes suggestions liées au sujet.

yippy 150x73 Les petits frères de Google...Yippy est un moteur de recherche qui recherche… d’autres moteurs de recherche. Il explore le «web profond » ou «Deep Web» pour obtenir et trouver des infos difficilement localisables autrement. Et c’est là son intérêt. Pour les amateurs des chemins obscurs du Web, c’est un parfait compagnon !

DOGPILE : Le croirait-on mais il y a quelques années (avant l’ère Google), il était « THE » moteur. Puis devant l’avènement de la pensée unique (Oups ! Pardon, de Google…), il est retourné à l’obscurité du Web. Depuis quelques temps, il commence à faire son retour. A essayer.

Nostalgique du Web ? Faites un retour en arrière sur l’histoire du net en consultant <strong>The Internet Archive. Vous y verrez des pages comme on n’en voit plus. Je suis tombé sur le concert des Grateful Dead au Jai-Alai en juin 1974.

mahalo 150x70 Les petits frères de Google...

Pour finir, parlons de Mahalo. Un moteur de recherche à dimension « humaine », employant des « petites mains » pour vérifier des milliers de pages de contenu. Réputé pour avoir, sinon la quantité, du moins la qualité. A visiter, sinon à utiliser.

 

Pour finir et si vous désirez en savoir plus, allez donc voir la liste exhaustive (qui a inspirée cet article) des moteurs de recherches à thesearchenginelist

20 moteurs de recherche prêts à l’emploi : 20search

La maison de guingois.

maison ruine 300x240 La maison de guingois.La maison de guingois… On se demande comment elle tient encore debout, la pôvre…. Il semblerait qu’un bout de l’habitation est été arraché, à moins qu’une partie ne se soit tout simplement écroulée. Peut-être un affaissement de terrain sous la maison.

On dirait que la demeure s’est repliée sur elle-même afin de tenir le coup.

Look bizarre, un gros côté gothique : n’y mettrait pas les pieds dedans la nuit. Outre qu’elle pourrait s’effondrer sur vous, vous risqueriez de tomber sur quelques fantômes (m’étonnerait pas qu’elle soit hantée).

Je ne sais pas où elle est. Si vous avez des infos sur sa localisation et son histoire, faites-les passer.

 

Gros plan :

maison ruine La maison de guingois.

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